
Réhabilitons le sabotage ouvrier
Dans « Mes inscriptions », Louis Scutenaire déclarait : « Je jette des mots parce que je suis trop couard pour jeter des bombes. » L’analogie entre une parole et un explosif n’est, en l’occurrence, ni fortuite ni absurde. Un mot peut, comme une bombe, contenir une charge détonante. Ainsi en …