Les « zones d’éducation prioritaires » sont créées en 1981. C’est une des premières mesures éducatives du gouvernement Mitterrand (ça aurait dû nous alerter !) tout juste élu. Cela consiste dans le « renforcement sélectif de l’action éducative dans les zones
et dans les milieux sociaux où le taux d’échec scolaire est le plus élevé ». La discrimination positive est une création revendiquée de la gauche : sous couvert de donner plus aux plus démunis – ce qui paraît être le bon sens – on rompt surtout avec le principe d’égalité. En bref, soyons modernes, soyons équitables !
Quelques années plus tard en 1989 sont créés les projets d’école : « Le projet d’école s’inscrit dans la loi d’orientation de 1989. Il est obligatoire. Il a un rôle moteur dans et autour de l’école. Sa finalité est d’accroître l’efficacité de l’école. Ce projet vise à promouvoir une meilleure réussite scolaire, à prendre en compte l’enfant à l’intérieur comme à l’extérieur de l’école, en coordonnant les interventions des équipes pédagogiques »….