Fin octobre, Le Canard enchaîné révélait que la CGT avait déboursé 105 000 euros pour des travaux de rénovation dans l’appartement de fonction de Thierry Lepaon. Un mois plus tard, l’hebdomadaire satirique dévoilait que le bureau du numéro un de la confédération avait lui été rénové pour plus de 62 000 euros.
Lepaon se trouve donc très critiqué d’autant qu’il a bénéficié outre ces dépenses dispendieuses d’une rupture conventionnelle lorsqu’il a quitté en 2013 la CGT de Basse-Normandie pour prendre la tête du syndicat au niveau national…Les syndiqués auraient certainement préféré un autre usage de leurs cotisations.
Si d’autres affaires sortaient, c’en serait fini de la crédibilité de ce secrétaire général.
Deux remarques. La première, c’est que la CGT est à l’heure actuelle le seul syndicat à pouvoir mobiliser massivement les travailleurs, on est en droit de penser que les médias aux ordres du patronat et de l’Etat relaient bien « l’affaire Lepaon » afin de le décrédibiliser et à travers lui toute la C.G.T..
La deuxième, c’est qu’en interne, la lutte est rude pour devenir calife à la place du calife. Le milieu militant reste pathogène avec l’aide ou sans l’aide de la police…