Tolérance zéro pour les pédophiles, les pratiquants de l’inceste et les violeurs.

Violences machistes

Pour compléter l’article du compagnon Micka, je voudrais parler de l’évolution des mœurs et des lois. Si nous avons aimé la chanson de Léo Ferré « Ah ! Petite, je t’apprendrai le verbe aimer qui se conjugue doucement… », avec une dénonciation du code pénal au passage, nous avons toujours pris nos distances avec cet adjectif « petite ». Car une « petite » de 18 ans, non majeure en 1972, n’a rien à voir avec une petite de 7 ans, quelle que soit l’époque.

Plusieurs combats et événements ont fait évoluer la société. Pour les plus anciens, nous nous souvenons tous de l’affaire Gabrielle Russier, professeur entretenant une relation amoureuse avec l’un de ses élèves, Christian Rossi, âgé de 16 ans. C’était en 1969. Le père de Christian était au Parti communiste avec une ouverture d’esprit en dehors du cercle familial, mais chez lui, c’était une autre histoire. Gabrielle se suicidera : mourir d’aimer. Voir ce lycéen d’extrême gauche au physique mature avoir une liaison amoureuse avec une enseignante, c’était pour la « bonne société », une chose condamnable même après le choc culturel de Mai 68. Le code moral régnait.

Côté discrimination, jusqu’en 1974, la majorité sexuelle pour les homosexuels est de 21 ans, et jusqu’en 1982, de 18 ans. Des hommes étaient donc incarcérés en France pour avoir entretenu des relations avec d’autres hommes de moins de 21 ans (jusqu’en 1974) et de moins de 18 ans (jusqu’en 1982).

Autant dire pour nous que l’ordre moral, du moins celui-là, ce n’était pas notre tasse de thé.

Que des prédateurs sexuels, pédophiles et autres aient profité de cette volonté de vouloir changer l’ordre moral pour assouvir leurs pulsions, c’est évident. Certaines expériences sont là pour nous montrer que même sous un jour alternatif, il ne faut jamais baisser la garde contre la pédophilie. Léonide Kameneff, fondateur de l’École en bateau, est condamné en 2013 pour des viols et agressions sexuelles commises dans le cadre de cette expérience d’éducation alternative. Dans cette affaire, l’État est condamné pour déni de justice en raison de la longueur de la procédure…

Les terribles chiffres des violences sexuelles sur enfants parlent d’eux-mêmes. On semble découvrir ces violences mais en 2014 déjà la réalité était sidérante. Un article de la psychiatre Muriel-Salmona faisait le point :

« Les chiffres sont effarants : de 15 à 20% des enfants ont subi des violences sexuelles, et la majorité des viols et des tentatives de viols sont commis sur des mineurs (59% pour les filles et 67% pour les garçons), ces pourcentages rapportés aux études de victimation donnent les chiffres vertigineux de 120.000 filles et 22.000 garçons victimes de viols et de tentatives de viol par an ! Soit un enfant toutes les trois minutes ! (Publié le 15-04-2014 par l’Obs) […]

S’il fallait encore une fois le clamer, il ne s’agit pas de sexualité, mais de l’exercice d’un pouvoir de destruction dans le cadre d’un rapport de force et de domination, ce qui explique que les violences sexuelles soient avant tout commises sur les femmes et sur les personnes les plus vulnérables et les plus dépendantes comme les enfants et les personnes handicapées.

Les violences sexuelles sont utilisées comme une arme hyper efficace (utilisées également dans le cadre des tortures, des crimes de guerre et contre l’humanité) pour détruire, nier la dignité et les droits d’une personne, la posséder et la réduire à une situation d’esclave sur laquelle l’agresseur a tout pouvoir et qu’il peut consommer.

L’alibi de la sexualité, du désir sexuel, de l’amour, de la tendresse, de l’éducation – comme a pu l’utiliser pour sa défense Léonide Kameneff – est une mystification très efficace qui permet de s’assurer une impunité quasi parfaite pendant de longues années (avec la mise en place des stratégies de prédation très élaborées), et d’invoquer la prétendue responsabilité ou complicité de la victime…

On ne peut être plus clair. Aucun compromis avec les pédophiles, avec les violeurs, avec ceux qui pratiquent les violences contre les femmes, l’inceste…tous des blaireaux.

L’affaire Duhamel empoisonne la gauche et Macron.

L’ancien ministre de la culture et de l’Education Nationale, Lang, se prend les pieds dans le tapis et affirme sans honte : « nous étions portés par une espèce de vision libertaire fautive. » et d’en rajouter sur des signataires de pétition pro-pédophilie qui n’ont rien signé…ça permet de se dédouaner à bon compte et d’incorporer des gens qui n’ont rien demandé surtout pas à Jack Lang.

Duhamel, proche du Parti socialiste puis du macronisme, hante les cercles du pouvoir qui l’ont côtoyé. Le constitutionnaliste Duhamel n’avait-il pas fêté la victoire d’Emmanuel Macron à la Rotonde en avril 2017 ? Consulté sur l’affaire Benalla, la laïcité et le séparatisme…Duhamel, selon le journal Le Monde, dîne régulièrement avec Nicole Belloubet, garde des Sceaux. Et nous nous dispenserons de donner les noms des proches d’Edouard Philippe qui ont bénéficié des conseils et parrainages de l’ignoble Duhamel.

Et c’est ainsi que certains rats quittèrent le navire.

Tolérance zéro pour les pédophiles, les pratiquants de l’inceste et les violeurs.

Patoche (GLJD)