Le libertaire de janvier 2021

Dangerplanète

Une plus grande dépendance de l’individu vis-à-vis  de l’État  entraînera un plus grand contrôle et donc une plus grande soumission des gens. La survie de l’individu dans un état totalitaire dépendra donc de son renoncement total à la liberté d’expression, de pensée et d’action.

L’expansion du capitalisme dans le monde a facilité à la fois la concentration de la richesse et l’adhésion de la société en général en raison d’une augmentation du pouvoir d’achat qui, après un court laps de temps, a progressivement et régulièrement diminué. Les années d’or du capitalisme avec son idéologie de progrès continu ont pris fin pour commencer une idéologie de soumission et de contrôle.

Cette économie de survie imposée par le Système (Etat et Capital) du fait aussi de la concentration des richesses constitue la base de la domination et de sa force de désintégration sociale avec tout son pouvoir inhérent de manipulation et de tromperie basé sur la maîtrise de l’information et la propagande.

Ces concessions de l’élite au pouvoir à leurs sujets vont être restreintes au fur et à mesure que les nouvelles mesures de contrôle seront imposées.

La sélection artificielle des sujets soumis au système est garantie par les lois de l’offre et de la demande de travail sur le marché du travail.

C’est sans aucun doute la vision matérialiste de la vie imposée par la propagande capitaliste qui a fait croire à l’homme moderne aux libertés que l’argent supposait comme moyen d’acquérir tout ce qui pouvait être acheté et désiré.

La liberté économique est donc le premier objectif qui détermine la pensée et la volonté de l’individu, fournissant ainsi sa position au sein de la société et obtenant une reconnaissance qui lui donne plus de prérogatives pour obtenir plus de libertés au sein du Système. Ces libertés formelles accordées par le système de domination sont le piège par lequel l’homme moderne se laisse séduire par les désirs qui peuvent être obtenus avec de l’argent.

1 -Tout semble indiquer que l’âge d’or du capitalisme (en particulier pour l’Occident) a pris fin avec la «pandémie». Cette standardisation et discipline de la société aux normes imposées du fait de la «pandémie», va dans le sens de mouler un nouveau type d’individu, plus docile, obéissant et soumis, pour qu’il s’adapte aux nouveaux temps de disette pour une majorité de gens.

2- Comme «le sauve qui peut» dans la culture capitaliste n’a engendré que de la haine dans la société, il est très difficile et complexe de parvenir à un accord minimum entre égaux (sur des choses qui pourraient devenir vitales), de sorte que les idéologies qui tournent autour du système entravent la vision globale puisque chaque individu qui en a absorbé une pensée spécifique est piégé par une portion de réalité qui divise les faits dont il est composé dans son intégralité.

 

le Libertaire Janvier 2021