
Face au prétendu droit social, il est urgent de hisser très haut le drapeau de l’individualité libre. Face au despotisme du groupe, il faut revendiquer l’indépendance et le respect de la personnalité humaine.
Mon droit, ma liberté, ma santé, mon bien-être valent autant que le droit, le bien-être, la liberté et la santé d’autrui. Je ne tolère ni ne consens à l’imposition d’un ou de cent. La force numérique est nulle pour moi. Chacun est libre d’agir comme bon lui semble. Si les hommes ont besoin de s’entraider, et si nous en avons besoin, nous devons le rechercher librement, en nous associant, en coopérant pour des objectifs communs. Mais nous le ferons, et nous voulons le faire, pour nous-mêmes, de notre propre gré, et non sous la contrainte de qui que ce soit.
La loi sociale, avec la loi des majorités, représente la protection éternelle du peuple, le sacrifice de l’individu, l’annulation de la pensée et la mort des affections les plus chères. Contre cette doctrine désastreuse, le socialisme révolutionnaire proclame l’indépendance personnelle totale et la liberté d’action de tous les humains, dans un monde d’égalité, de solidarité et de justice. Ricardo Mella