
Le capital n’a pas de frontières, pas de patrie, pas d’âme, aucune empathie. Regardez les Trump, les Musk et consorts. Le capital se propage comme un parasite qui suce la sueur des masses, qui se nourrit des passions les plus basses, de la peur, du racisme, de la xénophobie, tandis que derrière le rideau, le peuple est dépouillé de tout vestige d’humanité. Les capitalistes veulent nous faire croire que le combat se déroule entre le faible et le faible, entre le pauvre et le pauvre, alors qu’en réalité le combat se déroule entre le faible et le fort, entre l’homme qui ne possède rien et l’homme qui possède tout. C’est la lutte des classes.
Dans ce monde, ceux qui possèdent vraiment la force ne sont pas ceux qui peuvent construire, créer, inventer, non. Les véritables propriétaires du pouvoir sont ceux qui la détruisent, ceux qui ont réussi à corrompre l’essence même de la vie humaine. Ce sont eux qui ont créé un système qui transforme les hommes en esclaves de leur temps, en esclaves d’une idéologie qui nous dit que seuls existent le travail et l’accumulation. Mais ce n’est pas la vie, c’est un sacrifice, c’est une aliénation, c’est la mort de l’homme dans la machine du capital.
Et là, à ce moment-là, nous devons nous demander: qu’avons-nous fait de notre volonté de puissance ? Nous nous sommes laissé dominer. Nous nous sommes laissé utiliser comme chair à canon, comme pions dans un jeu dont nous ne connaîtrons jamais les règles. Nous avons accepté le mensonge, nous avons accepté le système qui nous condamne à vivre dans la médiocrité, à être les otages d’une structure qui n’a d’autre but que de se reproduire et de maximiser le profit. Ce n’est pas la liberté ! Ce n’est pas la vie, messieurs du mensonge, c’est la soumission. C’est la sale affirmation du troupeau.
Mais il existe une alternative. Dans nos yeux, dans nos esprits, dans nos mains, il y a une étincelle, une volonté indomptable qu’il faut libérer. L’oppression ne nous définit pas, elle ne nous représente pas. La lutte des classes, la lutte pour la libération humaine, ne passe pas par les frontières physiques, mais par la destruction du système économique qui nous divise, qui nous confronte, qui nous détruit. C’est la lutte contre le capital, contre ses maîtres, contre l’aliénation qui peut nous sauver. Le capitalisme laisse l’homme réduit à l’ombre de lui-même.
Les immigrants par exemple ne perturbent pas le système ; Ils sont simplement victimes d’un système qui se nourrit de leur désespoir, de leur lutte pour survivre. La véritable bataille est autre : elle est contre ceux qui nous ont fait croire qu’il n’y avait pas d’autre voie, qu’il n’y avait pas d’autre issue. C’est contre ceux qui nous disent que nous sommes des animaux dans une course à la survie, alors qu’en réalité nous sommes des hommes et des femmes destinés à la création, à l’épanouissement, à l’égalité.
La révolution commence dans notre conscience. C’est un réveil, un réveil radical qui exige une nouvelle vision de l’homme, de la société, du pouvoir. Il ne s’agit pas de blâmer les autres, il ne s’agit pas de construire des murs, mais de détruire les chaînes qui nous lient. L’histoire est pleine de promesses non tenues, de cris réduits au silence, de sang versé dans le sable de l’oubli. Mais il est encore temps. Il reste une dernière chance. Et cette opportunité réside dans la reconnaissance que l’ennemi n’est pas à l’extérieur, mais à l’intérieur de nous, dans le système que nous avons accepté comme inévitable.
Il est temps pour nous de prendre en main nos vies, nos consciences, nos luttes. Il est temps que nous sachions que la véritable révolution n’est pas celle qui se fait avec les armes, mais avec la pensée, avec l’action radicale qui transforme le monde depuis ses fondations. C’est le premier pas vers notre libération : détruire la structure qui nous opprime, pour que l’homme puisse enfin être ce qu’il devrait être: libre, créatif, autosuffisant dans sa volonté, dans sa capacité de transformation.
Laissez tomber le masque. Que le mensonge brûle. Que les voix de ceux qui maintiennent véritablement le monde uni s’élèvent au-dessus du bruit de la propagande. Parce que le vrai problème n’a jamais été celui qui vient de l’extérieur. Le véritable problème a toujours été celui qui gouverne d’en haut. Le pouvoir n’est pas dans la peur, il n’est pas dans la culpabilité, il n’est pas dans la soumission ! Le pouvoir réside dans la volonté, dans la lutte, dans la destruction des murs, dans l’affirmation de notre propre humanité. Ce n’est qu’alors que nous pourrons dire que nous sommes libres.
V. S.