Gilets jaunes: contributions libertaires

Charlotanarchiste

Les récentes propositions du gouvernement Philippe concernant ses moratoires sur les taxes ne font pas baisser la pression sociale. Combien de fois avons-nous été roulés dans la farine par les gouvernements de gauche comme de droite? Le gouvernement vient de légitimer de fait la violence. Violence sociale où les gens vivotent alors que d’autres se remplissent la panse et font bombance au soleil et ce gouvernement assume les inégalités. Violence dans la rue aussi car depuis des années, les syndicats ont amené les salariés de manif ballon en manif ballon, pour rien ou si peu. Combien de fois les Macron, Philippe…ont dit: « on garde le cap », on a été élu pour cela…Notre politique, c’est de favoriser les riches et taxer les pauvres. Donner du pouvoir d’achat aux riches en enlevant l’ISF serait bon pour l’économie mais relever les pensions et les salaires serait mauvais pour cette même économie. De qui se moque-t-on? Alors, les arrogants, condescendants comme d’habitude, changent de posture car ça commence à péter et la révolte est multiforme, non encadrée. La récréation n’est pas finie, samedi, ça va défiler et ça risque d’être chaud. La convergence des luttes s’effectue, de fait, entre les jeunes lycéens et les plus âgés, les retraités à qui on vole du pouvoir d’achat et qu’on a maltraité souvent durant une vie de salarié. Les étudiants de Tolbiac et d’ailleurs vont se retrouver à Paris. Léo Ferré chantait « Paris, je ne t’aime plus », nous aujourd’hui, on chante « Paris, révolte-toi », on t’aime comme cela. Les travailleurs vont s’y mettre aussi. Les rupins commencent à sentir le vent du boulet. La justice réprime les manifestants à tout va mais elle ne pourra embastiller tout le monde. Les violences ont produit des centaines de blessés. Merci Macron, Castaner et Cie. Bilan positif aurait dit le stalinien Marchais à propos de l’URSS et ses goulags.

Alors maintenant, faut y aller, nous ne voulons plus les miettes mais tout le gâteau. Virons tous les politiciens et organisons-nous à la base pour une société libertaire, égalitaire et solidaire. Alors, samedi, faut y aller, avec ou sans gilet.

l_hiver_des_metamorphoses