Actualités libertaires: local Apache, gilets jaunes…

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Les gouvernants et leurs journalistes le démontrent, il suffit de les écouter,
eux qui se sont enfoncés dans le mensonge proclamé comme une vérité, un
mensonge sans retour, et dans le déni halluciné d’une réalité incompatible avec
le logiciel qui bourdonne sous leur crâne. Cela va même au-delà de l’arrogance et du mépris ; c’est l’inquiétante tentative d’un gouvernement aux abois d’imposer un discours faux sur le réel, d’instaurer un délire auto-réalisateur et glaçant en lieu et place de tout langage humain. Cette chose curieuse qu’on appelle « l’information » s’est mise à croire à l’effet de ses propres annonces. Vous le savez bien. Si l’on réprime les manifestants, c’est pour défendre le droit de manifester, tout comme on organise des « grands débats » pour clarifier le débat des rues, et qu’on ferme des hôpitaux pour défendre plus efficacement l’avenir de l’hôpital. Cela va sans dire.
Ainsi donc, les Gilets jaunes ne seraient plus d’actualité. Et ça tombe plutôt
bien en définitive, car nous n’en avons rien à carrer de rentrer même inconfortablement dans un quelconque agenda politicien, ni d’être « à la mode » (sauf peut-être pour les enfants, vos enfants aussi, dans les cours de récréation, qui ne jouent plus aux cowboys et aux indiens mais aux flics et aux Gilets jaunes, avec comme par hasard une nette préférence pour ces derniers). Nous sommes prêts à céder la place dans « l’actualité » à celles et ceux qui y tiennent tellement, qui la fabriquent de toutes pièces, pour nous occuper du réel qui les menace constamment.
Nous sommes cette constance. Nous sommes la profondeur du réel.
Les Gilets jaunes incarnent l’unité fabuleusement foutraque d’une critique
véloce, d’une critique vorace, non sectorielle, non parcellaire, d’une critique instinctive et réfléchie fondée sur le refus de la vie misérable, avec ou sans travail, mais toujours encombrée de marchandises et de distractions. Ça s’est entendu dans les rues de Paris, un samedi il n’y pas si longtemps, quand un chant cinglant s’imposa à toutes et à tous : « Travaille, consomme, et ferme ta gueule ! » Lavoilà, votre actualité.
flyertempsdencre2019

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