Tags au pochoir d’étoiles de David
Ces tags commandités par les Russes ont vocation à déstabiliser, en la divisant et la fracturant, la société française. Souffler sur les braises de l’anxiété de la population est une méthode coutumière de régimes autocratiques. Ces derniers utilisent les réseaux sociaux à leurs fins mais aussi des agents rémunérés pour effectuer des tâches dédiées. L’anxiété génère un malaise généralisé et il est parfois malaisé de prendre du recul pour analyser des situations souvent différentes mais qui s’accumulent : éco-anxiété, anxiété due à la crise inflationniste, due aux guerres (Ukraine, Proche-Orient…)… La peur d’être impacté par les crises migratoires, guerrières, engendre de facto des tensions car on sent l’ennemi à notre porte et souvent le premier réflexe est une demande d’autorité de la part de l’Etat.
Les politiciens aiment s’engouffrer dans ces brèches qui leur permettent d’exister. Il est pitoyable de voir le R.N continuer sa quête de respectabilité en appelant à manifester contre l’antisémitisme le dimanche 12 novembre 2023 aux côtés des autres partis « républicains ». Et d’autres de s’offusquer de la nouvelle rhétorique de l’extrême-droite en invoquant les origines de la fondation de feu le F.N. dont l’un des fondateurs, Jean-Marie Le Pen, a été condamné pour provocation à la haine raciale et négationnisme.
Pitoyables toutes ces jérémiades au point que l’antisémitisme semble relégué au second plan et devenir un prétexte pour les partis politiques qui tentent d’exister et de se démarquer des voisins. Macron a beau mettre en garde contre le rejet des musulmans, c’est bien pourtant ce qui est en train de se produire. Les différentes prises de position sur l’antisémitisme, l’immigration, aboutissent finalement à communautariser la société française et une partie de la devise révolutionnaire concernant la fraternité est bien mise à mal.
Pendant ce temps-là, les islamo-fascistes continuent à agrandir leurs cercles amicaux et familiaux de recrutement. Ils se moquent éperdument des meurtres orchestrés à Gaza par les Israéliens mais vont faire fructifier l’émoi occasionné par les bombardements et surtout le nombre d’enfants assassinés sous les bombes israéliennes. Les guerres de Tchétchénie, Bosnie, Afghanistan, Irak, Syrie, Sahel…ont permis la structuration du djihadisme jusqu’à l’existence même d’un califat autoproclamé. Et ce n’est pas le voyage récent, en catimini, de Jean-Michel Blanquer au Kurdistan syrien qui changera la donne. L’islamo-fascisme est une idéologie anti-occidentale totalitaire qui exploite le drame de Gaza. Le Hamas est une composante de cet islamo-fascisme.
En France mais dans bien d’autres pays européens aussi, nous avons un islamo-fascisme ou djihadisme, endogène, et se focaliser sur l’immigration relève de la politique de l’autruche ou dérivative. Le pendant de cet islamo-fascisme est la montée de l’extrême-droite. D’ailleurs, ces deux idéologies reposent aujourd’hui sur la diffusion informationnelle de leurs principes au travers des réseaux sociaux tout comme les Russes à un autre niveau. Ne pas identifier d’où viennent les dangers nous condamnent à subir les assauts de ceux qui aspirent à nous mettre sous coupe réglée.
Ty WI