Socialisme libertaire pas à la Raphaël Glucksmann

ISF Boss

Socialisme libertaire pas à la Raphaël Glucksmann

Ce Glucksmann avait pourtant dit qu’il ne participerait pas aux petites combines et souhaitait un rassemblement large de la gauche. L’illusion a vécu ; il vient de rallier ou plutôt prendre la tête d’un parti moribond pour essayer de le remettre en selle.

Les libertaires  pensent que les socialistes de parti ont discrédité les vraies valeurs du socialisme : solidarité, autogestion ou plutôt gestion directe, entraide, internationalisme, liberté, émancipation, égalité économique et sociale…Les personnes qui entendent résister à Macron ont tout intérêt à lorgner sur l’alternative libertaire car de celle-ci naîtra un autre futur. Le socialisme du PS, c’est du libéralisme… Pour une alternative libertaire, donc. Encore faut-il se  donner les moyens d’aller vers le Fédéralisme libertaire et éviter seulement de rouspéter chacun dans son coin. Agir au lieu d’élire, dès maintenant, le moment est propice. Le pouvoir intimide, réprime et ne sait plus où donner de la tête, il fait même appel à l’armée. Gauche, droite et l’hybride Macron ; nous avons tout eu en matière de pouvoir politique. Certains diront « et l’extrême droite » ? A-t-on déjà vu une extrême droite ne pas défendre les intérêts du patronat ? Elle promet des lendemains qui chantent comme n’importe lequel des politiciens dont elle est concurrente pour mieux faire son beurre comme les autres. Placer la famille, les amis, les dévoués serviteurs. L’extrême droite, c’est kif kif la politique du pouvoir, le népotisme en plus. Ils/Elles sont comme les autres et fonctionnent de manière pyramidale, tout le contraire de ce que nous proposons. Les promesses des politiques sont toujours reportées aux calendes grecques. Les électeurs de gauche et d’extrême gauche ont été bernés par l’Algérie benbéliste, le castrisme et le guévarisme, le maoïsme, la bande à Hô Chi Minh et Pol Pot… Désabusés depuis des lustres, il ne reste plus beaucoup d’options. Que reste-t-il des illusions perdues de la gauche ? Celles de BHL, de Finkelkraut ou Glucksmann ?

La chute du mur de Berlin a signifié la fin de l’imposture du socialisme réel en Union soviétique et ailleurs. Le marxisme-léninisme est à l’agonie. Les anarchistes luttent contre le capitalisme et le capitalisme d’Etat qui sont les deux faces d’une même pièce. Les libertaires s’opposent à tous les systèmes d’exploitation et d’aliénation. Nous pensons que le système ne changera pas fondamentalement même si quelques améliorations pointent leur nez quand le rapport de force s’invite dans la rue. Il n’y aura jamais d’égalité économique et sociale dans un système fondé sur l’accumulation des profits, de la compétition et un marché basé sur la loi du plus fort. Le capitalisme produit les guerres, la famine, l’exclusion et la destruction de la planète.

Changer, c’est s’appuyer sur la solidarité, l’entraide et non sur la charité religieuse quelle que soit la religion. Changer, c’est casser l’autorité (armée, tribunaux, police, Etat) et prendre son sort en main sans médium.

De nos jours, le pouvoir divise à tout-va : actifs/chômeurs/retraités, fonctionnaires/travailleurs du privé, jeunes/anciens, hommes/femmes, immigrés/Français, conventions collectives/ubérisation…nous sommes dans le règne de l’intolérance et l’exclusion. Diviser pour mieux régner n’a jamais autant été d’actualité. Les gilets jaunes ont remis au goût du jour la lutte pour davantage de justice sociale et de justice fiscale. C’est bien et nous en sommes partie prenante. Mais il va falloir pousser plus loin si l’on veut briser nos chaînes. Et cela demande de revenir aux sources du socialisme : grève générale expropriatrice ! Alors, on arrête tout et on produit pour tous et toutes. Nous sommes du côté de ceux et celles qui n’ont pas renoncé à la révolte, la liberté et la justice. René (GLJD)