La retraite à points, c’est la couillonnade
Macron et son sbire Delevoye travaillent sur un projet de loi pour 2019 et prônent un système universel par points.
Actuellement, quand on part en retraite, on sait à peu près combien on va toucher, une fois en retraite.
Avec le système par points, le montant des retraites ne sera plus garanti comme aujourd’hui puisqu’il dépendra de la valeur du point, ce dernier pouvant varier. Avec ce système, s’il venait à être mis en application, les salariés partiraient en retraite avec une pension rognée ou seraient contraints à partir plus tard.
En clair, la retraite par points sonnera le glas des droits collectifs s’appliquant au montant de la pension ; cette dernière dépendra du bon vouloir des décisions politiques du gouvernement, selon les données économiques et démographiques du moment.
Quand les financiers, le patronat et les gouvernements à leur botte parlent d’équité, d’égalité de traitement, c’est en général une détérioration de nos acquis qui fichent le camp. Depuis les mesures Balladur de 1993 qui ont attaqué le secteur privé, nous perdons des droits qui sont retirés au compte-gouttes : verrou des 37,5 annuités sauté en 2003, réforme de 2010 qui a repoussé l’âge de départ à la retraite. A chaque fois, c’est la douche froide pour les petits pendant que les gros se frottent les mains.
Le syndicalisme manque d’adhérents, de conviction. Il fonctionne avec un corps de professionnels de 50 000 permanents et de nombreux retraités. La jeunesse préfère s’investir hors la politique politicienne et les syndicats. Le militantisme est souvent un milieu pathogène qui rebute les bonnes volontés. Pour faire plier le gouvernement, il faudra envisager d’autres modes de lutte. Les grèves corpo, les manifs ballons…nous ont conduits aux échecs que l’on connaît depuis 2003. Ces derniers se font encore sentir et permettent aux gouvernements de droite et de gauche de mener la charge contre les travailleurs. A quand le coup d’arrêt de tous leurs projets néfastes et destructeurs ?
Micka (GLJD)