Foutoir organisé en Seine-Maritime

Face cachée

L’absence de concertation conduit au désordre

Madame le Recteur avait fixé la demi-journée banalisée pour la consultation nationale sur le projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture au vendredi 10 octobre 2014 après-midi, jour des élections de parents d’élèves, pour tous les collèges et toutes les écoles de l’académie.

Les élèves ne devaient pas être accueillis cet après-midi-là.

Malgré nos multiples alertes dès le 24 sept. (FCPE 27) et le 26 sept. (FCPE 76) et face à cette annonce tardive, Madame le recteur n’a pas daigné répondre à  nos sollicitations.

Madame le recteur de l’académie de Rouen a imposé, sans aucune concertation, aux élèves, aux parents, aux enseignants, aux personnels de direction et même aux élus cette demi-journée banalisée.

Il aura fallu l’intervention du cabinet de Madame la Ministre de l’Education Nationale pour que Madame le recteur décide, bien trop tardivement, de changer de date.

Au-delà du mépris affiché à l’égard des parents d’élèves et de la communauté éducative, cette nouvelle annonce tardive va provoquer une désorganisation qui aurait pu être évitée.

Alors que, majoritairement, toutes les académies, sauf celle de Rouen, ont choisi le mercredi 8 ou 15 octobre pour réunir leurs personnels, un mercredi après-midi aurait facilité la vie des établissements scolaires comme celle des parents d’élèves.

Nous regrettons cet amateurisme qui crée le désordre dans les établissements scolaires de Haute- Normandie qui aurait pu être évité si Madame le Recteur avait su écouter tous les partenaires de la communauté éducative et notamment la FCPE.

​Il est urgent de mettre au centre des préoccupations du rectorat l’intérêt et la réussite des élèves de Haute- Normandie, qui passe aussi par le respect du rôle des parents d’élèves.

Sébastien LEGER – Président FCPE76

 

Quand on donne des pouvoirs  exorbitants à une seule personne, il n’est pas étonnant que des couacs pareils arrivent. Encore une fois, ce sont les soutiers de l’E.N. qui vont pâtir de ce style de comportement car bon nombre de parents sont exaspérés des tergiversations du rectorat/Inspection académique.

Après une rentrée chaotique avec des rythmes scolaires fatigants pour les enfants et les enseignants, des horaires et journées de travail différents pour des écoles appartenant à des communes pourtant limitrophes, la surcharge administrative imposée aux directeurs d’école et aux professeurs des écoles, les décisions à rebondissements des autorités académiques de Rouen…un grand sentiment de fatigue et de gâchis commence à poindre. La phobie administrative, la phobie des bureaucrates et technocrates… Pendant ce temps, l’école privée tire les marrons du feu et personne ne croit au sérieux de la consultation sur le socle commun. Les enseignants ne sont plus que de simples exécutants, des pions qui subissent l’amateurisme des gradés et des planqués de l’arrière, ceux qui ne sont pas sur le terrain. Les parents sont pris pour des cons. A nous autres libertaires de montrer que l’on peut et doit parler pédagogie, que la hiérarchie est inutile et que les usagers d’un service public doivent être consultés et donner un avis décisionnel.

Si personne ne travaille pour toi, que personne ne décide à ta place !