Famine organisée par l’Etat hébreu à Gaza

Après 662 jours de génocide israélien à Gaza,  le bilan des morts dans la bande de Gaza a dépassé les 60 000, selon des sources sanitaires palestiniennes. Parmi elles, au moins 147 sont mortes de faim, un chiffre qui ne fera qu’augmenter, selon  l’UNICEF et le Programme alimentaire mondial (PAM), qui avertissent que les principaux indicateurs alimentaires et nutritionnels à Gaza dépassent déjà les seuils de famine et que « le temps presse pour lancer une intervention humanitaire de grande ampleur ».

Selon la dernière alerte  du Système intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), les niveaux de nourriture sont les plus bas depuis le début du conflit, et deux des trois seuils indiquant la famine ont été dépassés dans certaines parties de la bande de Gaza.

Le premier de ces indicateurs, la consommation alimentaire, a chuté à Gaza depuis la dernière mise à jour de l’IPC en mai 2025. Plus d’un tiers de la population, soit jusqu’à 39 %, passe plusieurs jours sans manger. La malnutrition aiguë est le deuxième indicateur et a augmenté « à un rythme sans précédent ». Dans la ville de Gaza, selon l’IPC, les niveaux de malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans ont quadruplé en deux mois, atteignant 16,5 % en juillet. Plus de 320 000 enfants – soit l’ensemble de la population de moins de cinq ans à Gaza – sont exposés au risque de malnutrition aiguë, selon le PAM et l’UNICEF. Rien qu’en juin, plus de 6 500 enfants ont été admis pour traitement pour malnutrition.

Terrorisme des colons en Cisjordanie

Le 30 juillet, l’ONG  Amnesty International  a qualifié la mort d’Odeh Hadalin, collaboratrice du documentaire  oscarisé  « No Other Land », de meurtre de sang-froid. Ce meurtre, commis par un colon israélien au sud d’Hébron, en Cisjordanie, a eu lieu le 28 juillet. Le tueur, identifié par des témoins comme étant Yinon Levi,  avait déjà été sanctionné  par l’UE, les États-Unis et le Canada en 2024 pour son implication dans des attaques contre des civils palestiniens. Selon le  Times of Israel,  l’accusé est assigné à résidence jusqu’à vendredi.

Selon le journaliste et cinéaste israélien Yuval Abraham, coréalisateur de  No Other Land, Yinon Levi a imputé la mort de la victime à quatre membres de la famille d’Odeh Hadalin. Il a dénoncé sur Twitter un « système qui punit les victimes (qui sont soumises au droit militaire) et récompense le tireur (qui est soumis au droit civil) ». En mars dernier, des dizaines de colons ont agressé et battu le coréalisateur du documentaire, Hamdan Ballal.

Génocide en cours

Jamais plus, je ne regarderai Israël comme avant. C’est devenu un Etat qui fait honte à l’humanité.

On peut tergiverser d’un point de vue juridique sur le terme de génocide mais c’est bien de cela dont il s’agit à Gaza. C’est une folie meurtrière du point de vue des armes mais aussi de la famine qui y est organisée par l’Etat hébreu. Même le crétin Trump est obligé de reconnaître la famine à Gaza alors que c’est le plus précieux des alliés d’Israël.

Heureusement que quelques consciences s’opposent aujourd’hui à la majorité de l’opinion publique israélienne qui cautionne le gouvernement de Nétanyahou.  B’Tselem, anarchistes contre le mur, Médecins pour les droits humains, d’anciens soldats, des insoumis etc. sont de ces consciences qui dénoncent l’innommable, le génocide en cours.

Cela fait des mois qu’une grande majorité de Français et d’Européens s’opposent à l’écrasement sous toutes ses formes du peuple palestinien. Personne ne veut être complice de cette tragédie humaine qui se déroule sous nos yeux et qui est bien documentée.

Le Grand Israël voulu par le gouvernement israélien ne peut se faire que par l’éradication des Palestiniens. Honte aux criminels de guerre ! Honte à tous ceux qui se projettent dans cette trajectoire au mépris de la vie des Palestiniens et de leur Histoire.

Personne ne pourra dire : on ne savait pas.

Nétanyahou et ses complices doivent être jugés pour ce qu’ils sont : des assassins de civils, des assassins d’enfants.

Ti Wi (GLJD)