Etat d'Urgence: levée immédiate

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COP 21

Les ressources de la planète sont notre bien commun. La Terre nourricière. Pour l’Etat et le patronat ainsi que pour les multinationales, les dites ressources représentent un marché lucratif. Les profits à se faire indiquent les voies que comptent prendre les Etats et le marché mondialisé. Si nous sommes surinformés en ce qui concerne le capitalisme vert et ses attentes visibles, nous le sommes nettement moins quant aux enjeux réels qui se déroulent sous nos yeux sans qu’on puisse vraiment nous y retrouver. Le lobby électro-nucléaire est tellement puissant qu’on ne peut lui faire confiance et pourtant il désire lutter contre les gaz à effets de serre et pour cause. Promotion du nucléaire contre l’augmentation des rejets de CO2…Les partisans du pétrole investissent dans d’autres énergies mais escomptent bien épuiser leurs stocks. Les Chinois passent de la case pétrole-charbon à tout crin aux énergies renouvelables notamment le solaire.  D’autres investissent dans le gaz de schiste. On a du mal à retrouver nos petits. Ce dont on est sûr, c’est que les lobbies s’activent pour leurs intérêts propres, ceux-là. Les enjeux militaro-diplomatiques ne sont pas exempts de cette COP 21 qui voit une répartition de pouvoirs validée par des « experts » sans le moindre contrôle dit démocratique. La délégation de pouvoir à plein régime, tout ce sur quoi les libertaires s’opposent.

Concernant les variations climatiques dont les scientifiques se divisent sur les conclusions et conséquences pour notre planète, il pourrait être intéressant d’étudier les registres des régisseurs des grands domaines sous l’Ancien Régime durant deux siècles. Les annotations quotidiennes sur le climat pourraient remettre les pendules à l’heure.

A notre connaissance de tels registres existent au château de Miromesnil par exemple…

 

Etat d’urgence

 

Prenant prétexte des assassinats commis de sang-froid par les tenants d’une idéologie islamo-fasciste, le gouvernement dit socialiste en profite pour mettre nos libertés sous coup réglée et nous craignons que le provisoire ne s’installe dans la durée. Nous avons ainsi un avant-goût des méthodes que ne manquera pas d’appliquer Madame Le Pen si elle arrivait au pouvoir.

L’état d’urgence, ce sont « des mesures placées sous le plein contrôle du juge administratif », autrement dit les pleins pouvoirs aux préfets et à la police. Depuis le 13 novembre 2015, on a assisté à de nombreuses assignations à résidence, près de 3000 perquisitions, des manifestations interdites, des convocations dans les commissariats de dizaines de militants du mouvement social, des gardes-à-vue « préventives ». L’état d’urgence, c’est la répression à tous les niveaux sous couvert de la lutte contre le terrorisme. Les pleins pouvoirs à la police, ce sont des règlements de compte en perspectives à l’encontre de militants qui ne disposent d’aucun rapport de force ou si peu pour dénoncer toute exaction policière. La police hors-la loi de Maurice Rajsfus a de beaux jours devant elle. De nombreuses voix s’élèvent contre cet état de siège de la liberté et pour nous autres libertaires, il n’y a rien au-dessus de la liberté. Cette même liberté qui n’a de valeur que s’il existe une égalité économique et sociale, condition première de l’émancipation.