Les travailleurs se doivent d’engager un processus de mobilisations contre la situation de crise que subissent à nouveau les classes les plus vulnérables après l’apparition de la pandémie de Covid-19, il y a près de deux ans.
Ces presque deux années de pandémie n’ont servi que les intérêts des classes supérieures du pays, comme en témoigne le fait que les grandes fortunes n’ont cessé de croître tandis que le fascisme en a profité pour occuper le terrain médiatique et des réseaux sociaux et déambuler librement dans les rues de nos villes et villages, sous couvert de mobilisations antivax et antipass. Au contraire, les mêmes comme toujours ont continué à payer les conséquences d’une autre « crise », mettant les salariés de la première ligne avec des conditions de travail dégradées et avec des difficultés à atteindre la fin du mois. Les mobilisations des travailleurs des grandes surfaces (Leroy Merlin, Decathlon, Carrefour…) sont, à ce titre, significatives du mal être des salariés. Dans le secteur de la santé, les personnels sont à bout. Les enseignants en ont assez de faire les girouettes avec des protocoles qui changent au gré de Blanquer. De nombreux retraités et étudiants tirent la langue à chaque fin de mois.
La classe ouvrière a de nombreuses raisons de remplir les rues un peu partout en France ; nous insistons sur le fait qu’il est essentiel de comprendre la gravité des événements auxquels, en tant que société, nous sommes confrontés ces derniers temps pour inverser les conséquences qui découleront d’eux à moyen et long terme.
Nous, libertaires, considérons que nous sommes dans un moment d’agression grave et d’attaque contre les droits et libertés des classes populaires et qu’une réponse massive de manière unitaire et en tant que classe ouvrière est urgente pour inverser ce processus et ses conséquences.
Ceux qui continuent d’attendre que les politiciens légifèrent en notre faveur croient à une histoire plus sordide que celle de la résurrection des morts (les zombies). La réalité est la suivante : les politicards ne répondent qu’aux stimuli qui leur sont présentés. Si la peur leur est offerte, ils laisseront tomber des miettes. S’ils sont confrontés à l’action collective et massive, ils se gratteront le portefeuille avec de grandes lamentations, mais ils dénoueront la ficelle de leur bourse. Seuls les rapports de force peuvent changer le cours des choses. Le pouvoir ne comprend que les rapports de force. A défaut, il sape les acquis ouvriers : retraites, assurance chômage…
Ti Wi (GLJD)