Socialistes et extrême-droite

Anarchistes aujourd'hui

Socialistes et extrême-droite

La politique de Hollande ressemble à s’y méprendre à celle de ses prédécesseurs avec à la clef un chômage de masse, une précarité grandissante, un pouvoir d’achat en régression et un tas d’acquis  sociaux qui fichent le camp détricotés au fur et à mesure.

Cette situation alimente l’extrême- droite qui n’en demandait pas tant.

Là où le crétinisme de gauche s’accélère, c’est quand au lieu de prendre des mesures concrètes pour remédier aux maux de la population, le PS s’enlise dans la continuité d’une politique catastrophique pour les salariés et les chômeurs.

L’extrême -droite n’a plus qu’à récolter le mécontentement des gens…

On parle de tripartisme mais à y regarder de plus près, on s’achemine dans les années à venir vers un bipartisme : droite/extrême droite, la gauche se laminant elle-même.

La ligne traditionnelle de la gauche est de demander aux gens de voter : aux urnes citoyens, hurlent-ils ! Mais quand les gens votent, attention, on leur dit qu’ils votent mal, c’est la contradiction du système électoral. Les gens ne votent bien que quand ils votent pour les partis qui font perdurer le système. L’extrême-droite aussi fera perdurer le système d’exploitation mais les gens ne le savent pas encore, cherchant à trouver une alternative qui n’existe pourtant que s’ils se prennent en main. Quand on laisse à d’autres le soin de faire à sa place, ceux qui le font s’arrogent le droit de le faire en fonction de leurs intérêts.

Alors le PS agite un chiffon rouge : le spectre du fascisme. Et la gauche du PS appelle à un pacte républicain, une union sacrée d’où l’utilisation de l’histoire au travers des commémorations de la guerre 1914-1918.

La gauche nous refait le coup de la citadelle assiégée, de la patrie en danger. Le ministre de l’économie sociale se transforme en un Danton des temps modernes criant à qui veut l’entendre que la République se meurt.

Ces gugus de la politique politicienne nous proposent simplement de voter pour eux pour que leur système et leurs prébendes subsistent. Aucune remise en cause de leurs actions, propositions…En clair, ils nous prennent pour des billes.

Il faut bien sûr expliquer dans les entreprises que l’extrême droite n’est en aucune manière un recours ni une alternative. Avec eux nous aurons la continuité de l’exploitation plus la schlague.

Les libertaires proposent aux salariés de ne plus voter, de s’abstenir activement :

–          Pour assécher les finances de ceux qui nous maintiennent dans la pauvreté ;

–          Pour leur dire que nous ne sommes pas dupes de leurs entourloupes ;

–          Pour s’organiser autrement : coopératives, associations de solidarité, reprise des directions syndicales sans politiciens à la tête des syndicats, AMAP, réseaux d’entraide, retour à l’esprit des Bourses du travail (formation intellectuelle, continue…)…

Le 21 avril, on nous a fait le coup du pacte républicain, certains libertaires sont tombés dans le panneau en votant Chirac, alors c’est fini. La montée de l’extrême relève de la stricte responsabilité de la gauche notamment de son incompétence congénitale à œuvrer dans le sens de l’intérêt général préférant faire la cour aux grands de ce monde : grands patrons, financiers et agioteurs.

 

Aux prochaines municipales et européennes de 2014 : abstention ! Les politiciens sont tous des profiteurs et des aspirants au pouvoir. Le pouvoir est maudit (Louise Michel) et la pauvreté, c’est l’esclavage (Bakounine). Avec 9 millions de pauvres en France, pas d’hésitation! On ne fait plus confiance aux politiciens, quels qu’ils soient, y compris ceux d’extrême droite. De Marine à l’homme à la marinière: méfiance et défiance doivent être les mamelles des gens qui produisent les véritables richesses du pays. Le Peuple!

Travailleurs, chômeurs, rejoignez la base sociale des travailleurs libertaires.

Notre arme, c’est la grève générale pour inverser le cours des choses. En dehors de cette voie, pas de salut !