Répression à la Poste du 92

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Muriel Pénicaud vient de décider d’aller à l’encontre de l’avis de l’inspection du travail et du rapport de la contre-enquête qui concluaient tous à une discrimination syndicale et d’autoriser le licenciement de Gaël Quirante, syndicaliste à la Poste du 92

Il s’agit donc bien là d’une décision politique qui tourne le dos au droit du travail. Cette décision, datée du 20 mars (fin du délai légal pour autoriser le licenciement), Gaël n’en a pris connaissance qu’aujourd’hui samedi 24 mars par un recommandé posté… le 22 mars.

Dans un contexte où les mobilisations se développent dans plusieurs secteurs, le gouvernement fait donc le choix de frapper le plus fort possible… contre un syndicaliste en piétinant le droit du travail, contre un de ces militants qui cherche justement à faire converger les luttes qui se développent à la Poste comme ailleurs et à regrouper contre la répression que ce soit dans les boîtes, dans la jeunesses ou nos quartiers ! Il fait ce choix alors même qu’un soutien très large (du monde syndical, politique, universitaire, culturel…) s’était exprimé pour s’opposer au licenciement de Gaël.