LES LYCEES SORTENT DU DISPOSITIF ZEP !!!
Pouvons-nous rester inactifs face à une telle confirmation? Pourquoi les lycées ont-ils été exclus de la “refondation” de l’EP de 2015, et pourquoi prétend-on nous faire attendre 2020 pour savoir si les lycées entrent peut-être (ou peut-être pas) dans une carte révisée des ZEP ? Combien de collègues expérimentés auront quitté ces établissements d’ici là, face aux incertitudes et à la dégradation des conditions de travail ? Combien d’élèves auront été sacrifiés par la dégradation des conditions d’enseignement ?
NE LAISSONS PAS FAIRE : EXIGEONS POUR LES LYCEES “ZEP”:
− La mise en place d’un statut et d’une carte élargie de l’éducation prioritaire pour les lycées avec la garantie d’effectifs limités significativement ;
− des moyens supplémentaires pour dédoubler et encadrer davantage les élèves ;
− le maintien et l’élargissement à tous les personnels d’une indemnité et de compensationsspécifiques pour stabiliser les équipes.
http://www.tpamz.levillage.org Twitter : @tpamz Page facebook « Touche pas ma ZEP ».
Appel à tous les personnels des lycées en éducation prioritaire
“Touche pas ma ZEP !”
Loin de la com’ ministérielle sur une pseudo volonté de revitaliser l’éducation prioritaire, les décisions se succèdent qui signent sa destruction programmée. Les collèges et les écoles sont nombreux à découvrir des moyens en forte baisse par rapport à la rentrée 2015 alors même qu’ils ont conservé le label REP : « REP+ = Rien En Plus ! ».
Quant aux lycées, après avoir sans cesse repoussé la publication d’une liste des lycées maintenus en éducation prioritaire, Najat Valaud-Belkacem vient dans un récent courrier* au député d’Asnières-sur-Seine Sébastien Piétrasanta d’annoncer leur sortie de tout dispositif dès 2017, y compris pour les lycées professionnels.
L’argument avancé par la ministre est celui de la priorité donnée à la scolarité obligatoire dans la refondation de l’éducation prioritaire. Pourtant le ministère continue bien d’afficher comme un de ses objectifs principaux d’en finir avec les 150000 jeunes sortants chaque année sans diplôme du système scolaire. Or la difficulté scolaire ne s’arrête pas à 14 ans ! Comment expliquer alors la décision de supprimer en lycée les moyens supplémentaires liés à l’éducation prioritaire ?
La première conséquence sera la dégradation des conditions d’enseignement et de réussite des élèves de ces lycées accueillant une majorité d’élèves issus de milieux défavorisés : hausse des effectifs par classe, baisse de l’offre d’options et des cours en demi-groupe, etc. Cela signifiera aussi une dégradation des conditions de travail des personnels.
Par ailleurs, les personnels perdront leur prime ZEP et leurs bonifications pour les mutations. Cette dégradation des conditions d’enseignement et de la rémunération entraînera une rotation accrue des équipes pédagogiques mettant en péril le travail en équipes essentiel à la réussite des élèves dans ce type d’établissement.
Nous contestons la sortie des lycées relevant de l’éducation prioritaire. Nous exigeons la mise en place d’un statut et d’une carte élargie de l’éducation prioritaire pour les lycées avec la garantie d’effectifs limités, de moyens supplémentaires et de compensations spécifiques pour l’ensemble des personnels, assurant ainsi la stabilité des équipes.
Tract mardi 11 octobre Recto-Verso Version définitive AVEC PREAVIS DE GREVE.doc (1) (2)