Lepaon : la crise de la CGT perdure

Solidarité

Lepaon : la crise de la CGT perdure

Pendant que les médias nous balancent Thierry Lepaon en pâture, le patronat avance ses pions dans ses attaques constantes contre le code du travail. Certes ce n’est pas très malin pour un représentant des ouvriers d’afficher une note de 130 000 euros pour un devis de rénovation d’un appartement. C’est encore plus fourbe pour ses proches d’avoir fait fuité l’info mais maintenant tout le monde connaît ce milieu militant toujours aussi pathogène qui révulse de plus en plus d’adhérents quelle que soit l’organisation politique ou syndicale. Les enjeux de pouvoirs, les egos surdimensionnés des arrivistes ou des mal dans leur peau…les emmerdeurs de quelques mois qui donnent des leçons puis s’en vont en laissant parfois derrière eux des champs de ruines dont ils n’auront pas à assumer les dégâts, ceux qui veulent devenir calife à la place du calife…Bref cette militance qui sous couvert de fraternité assassine souvent davantage son prochain que son lointain nous répugne.

Pendant que le prolo se fait tondre et que les dirigeants syndicaux se font la peau, le MEDEF aimerait la fin des seuils pour les élections des délégués du personnel dans les entreprises de 11 à 50 salariés. Il compte s’en prendre aussi à la sécurité et à la formation des travailleurs. Non seulement les obligations patronales passent souvent à la trappe mais encore les patrons en veulent toujours plus : limitation des visites médicales, modifications des règles de protection des apprentis puis des salariés…Tout cela rentre dans le package des mesures de simplification…Si on y ajoute toutes les autres attaques dont on vous parle régulièrement dans les colonnes de notre journal Le Libertaire, on s’aperçoit que tout cela s’imbrique dans le grand puzzle de la réaction patronale.