Les affaires Durand et Rousset.
La Cour de Cassation qui s’est prononcée, ces jours derniers, sur la demande en révision formée au nom de Durand, ce président de syndicat condamné à mort, par la Cour d’assises de Rouen, sous prétexte qu’il avait fait mettre aux voix l’exécution de l’ouvrier Dongé, tué quelque temps après, n’a pas encore statué sur la demande de Rousset.
Rousset est ce disciplinaire condamné par un conseil de guerre pour assassinat du soldat Brancoli, et qui paraît lui aussi, complètement innocent du crime pour lequel il a été condamné.
Il y a, entre le cas de Durand et celui de Rousset, plus d’une analogie,. Outre qu’il semble bien qu’aucun d’eux ne se soit rendu coupable des crimes dont ils ont été accusés, tous deux ont été frappés sur de faux témoignages, faux témoignages suscités, inspirés, presque dictés peut-on dire, par des personnes que leur situation sociale, leur éducation, aurait dû mettre à l’abri d’un tel entraînement.
Les affaires Durand et Rousset