Arrogants, suffisants, les politiciens traitent toujours le peuple en mineur. Ils profitent de leur rente électorale et exercent un droit de tutelle sur leurs électeurs qu’ils peuvent trahir à tout moment.

La démocratie ou gouvernement de tous est une fiction de liberté. Même si la démocratie vaut mieux qu’une dictature, quoique les démocraties illibérales se rapprochent de plus en plus des dictatures. Dans tous les domaines c’est le contrôle éternel du pouvoir. Sur nos vies, la paix ou la guerre, les impôts, les services publics, l’empoisonnement aux pesticides, le choix d’énergies, les subventions aux entreprises etc.

Parfois, il arrive, surtout par les temps qui courent, que certains risquent une non-réélection mais au final, le résultat est le même pour le travailleur car d’autres mandataires aussi félons et girouettes  les remplacent.

Dans toutes les élections, et à quelques partis que ce soit, il y a les pressions, les petits arrangements, les compromissions, les petits procédés jamais usés que l’on utilise toujours pour modifier la fameuse « expression de la volonté populaire ».

Les députés, les sénateurs, les conseils régionaux, les ministres…ont la haute administration sur la chose publique ; la Res publica n’est plus qu’une coquille vide.

Les dépenses militaires, la paix ou la guerre, sont décidées suivant leurs intérêts ; les lois les plus absurdes (Duplomb etc.) sont votées et imposées par eux. Les électeurs et, même ceux qui ne le sont pas, devront se soumettre. Les impôts devront être payés. Le peuple n’exerce plus aucun contrôle sur les élus. Quel député a été élu pour voter la loi Duplomb par exemple ou pour augmenter l’âge de départ à la retraite. Les politiciens ne gardent que les avantages de la souveraineté, le peuple n’en a que l’illusion. Il est en réalité détourné de l’action qui pourrait le libérer. C’est pour cela entre autres que les anarchistes sont pour l’action directe, l’action sans intermédiaire politicien. La politique est une imposture. La politique politicienne, comme les religions, les patries divise les femmes et les hommes et les rend mauvais.

Les politiciens sont en général des gens qui, depuis longtemps, font tout ce qu’ils peuvent pour paralyser l’évolution humaine, entraver les progrès sociaux qu’ils n’admettent que lors d’un rapport de force qui leur est défavorable, partant de là éviter toute émancipation.

Les politiciens voient les autres de manière déformée. Ils veulent les persuader  qu’eux seuls sont des individus capables de pouvoir travailler au mieux des intérêts de tous. De compromissions en compromissions, ils sont allés à la perte de leur personnalité; ils ont complètement déformé leur individualité en croyant ou en se persuadant qu’elle fut apte et juste.

Les politiciens veulent être des chefs, ils veulent dominer les électeurs et parfois les foules, les assujettir et, pour cela, ils font tous leurs efforts pour les berner, empêcher que toute entente puisse se faire. Ils veulent des lois, qu’une loi porte leur nom, ils passent leur temps à en pondre. Mais ces lois provoquent des méfaits, des injustices, des drames, des souffrances de toutes sortes. La misère, c’est l’esclavage. Nous avons donc en France aujourd’hui 10 millions d’esclaves miséreux. La loi interdit-elle la misère ? Bien sûr que non, c’est le fonds de commerce de la plupart des politiciens.

Malheureusement la politique existe, on ne peut le nier, mais cela ne veut pas dire qu’elle soit utile, que son existence soit logique pour le bonheur des gens.

A force de faire confiance aux politiciens, de leur déléguer notre « pouvoir », nous en sommes arrivés à la situation économique actuelle avec une dette abyssale qu’ils essaient de combler en nous ponctionnant encore davantage. La politique politicienne, ce sont les erreurs qui peuplent les cerveaux. Tout compte fait, les politiciens vivent des défauts et préjugés qu’ils cultivent ; ils ne peuvent rien faire pour la libération de l’homme. D’ailleurs, ils ne la désirent pas, ce serait la fin de la poule aux œufs d’or. La question d’intérêts prime sur le reste ; quand on occupe une place avantageuse, on n’a pas intérêt à la réduire à néant. La politique en un mot, est un vulgaire métier qui, comme beaucoup, est soumis aux nécessités de l’heure présente.

Les politiciens feront des lois, même démagogiques, mais, jamais, ils ne feront qu’un être, de sa naissance à sa mort, vive pleinement sa vie. Jamais ils ne rechercheront l’égalité économique et sociale, ce serait faire du tort à ceux pour lesquels ils travaillent : les capitalistes. Des progrès se sont réalisés mais ils n’ont jamais à l’origine ou très rarement un politicien. Le rôle des politiciens est-il utile ? A notre avis, non ; il est même nuisible.

Les anarchistes sont amenés à rejeter toute autorité (l’Etat et ses tentacules), toutes formes de gouvernement, toutes emprises sur l’individu.

Les capitalistes font travailler les autres à leur profit. Ces riches, pour commander ont-ils des qualités spéciales ? Ne le croyez pas. Ils ont parfois davantage d’éducation, n’ayant eu la peine que de la recevoir. D’autres, sans éthique, ont spéculé et fait fructifier l’argent de leurs parents. L’autorité est aux mains des riches ; l’Etat protège leurs intérêts et mâte le peuple s’il se rebelle. Toujours le pouvoir a été entre les pattes des coquins.

Qu’un homme ait du talent, du  génie … qu’il soit doué d’aptitudes, de connaissances… cela lui confère le droit de conseiller, grâce à sa compétence, mais non de donner des ordres impératifs. De plein droit, l’homme est libre. Nul ne devrait pouvoir l’enchaîner. L’obéissance n’est jamais librement consentie, on la subit par crainte, par habitude.

Les coquins, ce sont : les bourgeois repus, qui font crever de fatigue les travailleuses et les travailleurs, pour vivre oisifs dans l’abondance et le luxe ; ce sont les vendeurs d’armement et leurs alliés, les patriotes et les chauvins.

Ce sont les politiciens ambitieux qui trompent les électeurs naïfs ; les religieux qui abrutissent les esprits ; les mercantis qui spéculent sur la hausse des denrées et touchent les grosses subventions de l’Europe (PAC) ; tous les malfaisants pressés de s’enrichir.

Actuellement, il n’y a qu’une seule différence entre les partis dits de droite ou de gauche :

Pour ceux-là, obéissance naît d’autorité.

Pour ceux-ci, autorité naît d’obéissance.

Autocratie ou démocratie reviennent finalement au même : domination, duperie, coercition, maintien de l’injustice.

Ty Wi (GLJD)

PS : Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi 7 août 2025 l’article 2 de la loi Duplomb qui réintroduisait l’usage de l’acétamipride, un pesticide interdit depuis des années en France. Mais ce n’est qu’un article qui est invalidé pas toute la loi Duplomb…