En mars 2014, une nouvelle convention de l’UNEDIC (assurance chômage) a été conclue entre le Medef et les confédérations syndicales réformistes (CFDT, CFTC et FO), toujours prêtes à satisfaire les désirs patronaux. Cette nouvelle convention (qui est applicable depuis le 1er octobre) est une régression de nos droits par rapport à celle de 2011, puisqu’elle détermine entre autres :
– Le rallongement significatif du délai de carence : Dans le cadre d’une rupture de contrat de travail, le délai de carence était de 75 jours maximum avant que le/la salarié-e puisse toucher ses premières indemnités journalières. Avec la nouvelle convention ce délai peut aller jusqu’à 180 jours !
– Les « droits rechargeables » des chômeu-r-ses : Prévue dans l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013, cette « nouveauté » est une énorme escroquerie, malgré les efforts des signataires de l’accord pour le présenter sous un aspect séduisant, mettant en avant le rallongement de la période d’indemnisation.