Contre toutes les guerres

Mirage[1]

Contre toutes les guerres

Si Hollande comme son prédécesseur Sarkozy et tous les autres auparavant joue au gendarme du monde, ce n’est pas par philanthropie mais par opportunisme et surtout pour piller et contrôler les richesses et ressources de pays dont on maintient et entretient un état de guerre permanent.

La France, principal exportateur d’arme par tête de pipe au monde et quatrième en valeur absolue, ne déroge pas à sa tradition ; elle favorise les marchands de canons et tous les profiteurs de guerre. Cela n’est pas nouveau mais aujourd’hui, le gouvernement P.S. maquille ses exactions sous couvert d’une logique humanitaire et sécuritaire. Pourtant des millions de personnes, au travers le monde en guerre, se retrouvent déplacées, condamnées à s’exiler dans des pays pourtant loin d’être des Eldorado pour les nouveaux venus. A la clef de ces conflits guerriers, toujours les mêmes maux : des centaines de milliers de morts, des mutilés, des familles anéanties, la peur et son cortège de misères.

Les socialistes, qui honteusement se réclament de Jaurès, tentent de banaliser la guerre et s’appuient sur la rhétorique d’extrême-droite pour nous faire avaler la pilule. Mais qui pense sincèrement qu’en bombardant des milliers de civils, dommages collatéraux de nos dites démocraties occidentales, nous n’allons pas récupérer le boomerang dans les gencives et payer les pots cassés. Pendant que l’Etat finance la guerre, il nous demande pour faire des économies de travailler plus longtemps, il bloque nos salaires et bon nombre de dépenses sociales.

Non, nous ne sommes pas résignés et nous dénonçons cet état d’urgence qui ne sert qu’à davantage de contrôle social et à endiguer les luttes. Nous avons les yeux rivés vers Daech qui représente un islamo-fascisme à combattre pied à pied mais durant cette hypnotise guerrière, des militants de Goodyear sont condamnés à de la prison ferme, les plans de licenciement continuent et le chômage loin d’être éradiqué s’accroît. La guerre sociale est occultée par la guerre menée par l’armée sur d’autres continents.

Les libertaires affirment haut et fort qu’ils sont contre tous les racismes et toutes les inégalités sociales, ici comme ailleurs. Que toutes les religions sont liberticides. Que toutes les guerres sont injustes et que nous devons tout faire pour militer dans le sens d’une fraternisation mondiale des travailleurs. Nous apportons notre soutien aux forces de résistance et d’émancipation, contre la domination des Etats qu’ils soient laïques ou religieux.

La psycho-analyse des mythes est nécessaire ; nécessaire est cette « recherche du temps perdu », qui remonte aux sources élémentaires de la vie, et qui sera peut-être la grande quête des temps à venir. Défaire les religions en les expliquant, cela n’est pas seulement une entreprise indispensable de déblaiement des idées parasitaires ; c’est aussi le seul moyen de reprendre contact avec l’expérience intime, primordiale, sur laquelle sont échafaudées les psychoses et les idéologies- expérience que n’atteint pas la pure historiographie, et que dissimule jalousement l’opinion organisée en propagande.

Parallèlement nous devons dénoncer le capitalisme qui vend n’importe quoi du moment qu’il fait du profit même en semant la mort et la désolation. L’essence même du système capitaliste, c’est de produire mais produire pour faire du fric. Alors au travail car l’émancipation des travailleurs ne sera que l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.

G.L.J.D