Bakounine: Editions Noir et Rouge

 

 

Lecture libertaire (2)

PARUTION LE 15 AVRIL 2014

Bakounine: entre syndicalisme révolutionnaire et anarchisme

Maurizio Antonioli

 « Bakounine entre syndicalisme révolutionnaire et anarchisme »,

de Maurizio Antonioli, fut écrit à l’occasion du colloque international
d’Études bakouniniennes qui célébrait le centenaire de
la mort de Michel Bakounine. L’évènement eut lieu à Venise du
24 au 26 septembre 1976, à l’initiative des Gruppi Anarchici
Federati sous le patronage de l’Association culturelle libertaire
« A. et B. Carocari ».
Le texte de Maurizio Antonioli présente l’intérêt décisif d’aborder
les problèmes qui se posèrent aux militants qui se réclamaient,
au début du XXsiècle, de la postérité de l’AIT, de la
Fédération jurassienne et du révolutionnaire russe. Maurizio
Antonioli montre le rôle décisif que James Guillaume joua dans
cette réappropriation de l’héritage par les deux courants. En
effet, dans un premier temps, ils semblent d’accord pour souligner
le fait que Bakounine ait été un précurseur du syndicalisme
révolutionnaire : il y a alors, dit Maurizio Antonioli, « une
continuité politique idéale entre Bakounine et le syndicalisme ».
Peu à peu cependant, on voit qu’ils évoluent d’une manière qui
va les conduire à se confronter. Le syndicalisme révolutionnaire
se trouve dans ce que Maurizio Antonioli appelle une « logique
d’absorption » , assumant à la fois la fonction d’organisation de
masse et d’organisation spécifique. Il est accusé d’avoir des tentations
« impérialistes », selon l’expression de Marc Pierrot, et
les anarchistes vont reprocher au syndicalisme révolutionnaire
de ne laisser aucune place à l’organisation fondée sur un
« idéal », c’est-à-dire à l’organisation politique.

118 pages | 15 x 21 cm

ISBN 978-2-9543610-5-5

10 euros

PARUTION LE 15 AVRIl 2014

Départ volontaire

Jean-Luc Debry

 Odile est assistante dans une entreprise qui, de rachat en rachat,

fait désormais partie d’un grand groupe. Elle écoute, regarde et,
sidérée, voit l’idéologie managériale et ses manifestations, son
verbe et sa puissance coercitive, étouffer les uns et exalter les
autres. Alors que la disparition de l’esprit critique réduit au silence
les incrédules, Odile est nommée animatrice de l’open
space où sont regroupées les assistantes. C’est ainsi qu’elle se
retrouve impliquée dans le départ « volontaire » d’une assistante
jugée indésirable par la direction et comprend que cette opération
fitness vise en réalité son chef, un ancien qui pourtant partage
la conviction que la loi du marché justifie tout ce qui le
détruit jusque dans son intimité. Puis, Odile le sait, son tour
viendra. Son profond malaise, son isolement la transforme peu
à peu en funambule.
Raconté à travers le dialogue qu’elle a avec sa meilleure amie,
son récit plonge le lecteur dans le vertige provoqué par les effets
de la bureaucratie libérale. La foi aveugle des sectateurs de l’asservissement
de l’humanité aux lois de l’économie de marché
sera soumise à la lumière noire que la solitude solidaire des deux
amies porte sur leur liturgie (rituels et déparlé). La culture du
résultat a un prix, celui que paye l’individu isolé.

 

106 pages | 15 x 21 cm

ISBN 978-2-9543610-6-2

8 euros

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