
La retraite décalée n’est ni bloquée, ni abrogée. Les 64 ans et l’allongement de la durée de cotisation sont toujours dans la loi mais leur application serait seulement décalée de quelques mois. Sans compter les surprises que pourraient nous réserver les parlementaires/parlementeurs. Mais c’est tous les à côté qui posent le plus problème.
Plusieurs années blanches pour les retraités, de même pour les fonctionnaires qui en ont finalement l’habitude sur le temps long. On a droit aussi au gel des prestations sociales (allocations familiales, allocations logement, AAH…), au doublement des franchises médicales et la baisse du budget de la santé, des hôpitaux et des Ehpad. Le reste à charge zéro pour les dents et les lunettes disparaîtrait au profit d’un forfait. Les sans dents vont-ils revenir grâce aux amis de Hollande.
Et pour les retraités, le triple effet kiss cool avec la pénalité fiscale (l’abattement de 10%) qui est mise en place par Lecornu qui est bien dans les pas de Bayrou. Alors, les retraites, c’est l’arbre qui cache la forêt. Années blanches pour les retraités, pénalité fiscale et détérioration du système de soin. Et on entendra les faschos dire encore « C’est Nicolas qui paie ». Une chose est sûre, c’est que tout se paie un jour.
En clair, ce sont les travailleurs et les travailleuses qui vont encore payer la dette des patrons et de l’Etat. Et connaissant le patronat et les gros céréaliers, leurs revendications seront assouvies alors que les étudiants, les salariés, les chômeurs et les retraités auront de plus en plus de mal à boucler leurs fins de mois. C’est cela la société à plusieurs vitesses.
C’est cela le capitalisme. C’est aussi cela le « socialisme » qui vient de sacrément aider les macronistes. On n’enterrera pas davantage le P.S., il le fait très bien tout seul.
Mais ce qui nous inquiète encore davantage, ce sont les budgets militaires qui explosent et qui permettent aux marchands de morts de se gaver toujours et toujours plus.
Mais, c’est toujours le peuple qui est au bout du fusil. Et le gouvernement nous demande de mettre le petit doigt sur la couture du pantalon. Autorité, patriotisme, Propriété, Religions, la quadrature du cercle.
La dictature militaire est mondiale. L’armée, qu’elle reste contingent d’appelés ou de métier, ne cassera sa pipe que par le désarmement. L’armée n’est ni de droite ni de gauche. Ni capitaliste, ni socialiste, ni communiste. Elle est étatiste.
L’armée se ravale, se maquille et fait peau neuve en se modernisant. Elle appelle les jeunes à la rescousse sur les panneaux publicitaires. Engagez-vous, vous verrez du voyage. Elle embrigade à bon compte.
Entendez de par le monde les voix des Etats, des Partis, des Eglises, des gros patrons : un seul cri retentit : « discipline » ! Ou Obéissance ! Autorité !
Alors, pour nous autres anarchistes qui ne sommes pas des fayots, des cireurs de pompes…mais des désobéissants ; la marge est étroite. L’armée est une sangsue qui nous pompe l’argent nécessaire à nos services publics. L’armée est donc parasitaire, c’est pour cela qu’elle protège les grands patrons, autres parasitaires qui vivent du travail des ouvriers.
Il n’y a qu’une réforme possible de l’armée, c’est de la supprimer.
Ty Wi (GLJD)