Déforestation en Amazonie. Bolsonaro et les militaires: coupables

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La pression accélérée de l’économie, des entreprises et des Etats sur la nature et ses écosystèmes conduit à leur dégradation et / ou leur destruction dans de nombreux cas, irréversibles. Le système capitaliste soutenu par les États, dans notre cas sous forme de «démocratie» parlementaire, de «développement», de «progrès», signifie cependant déforestation, engorgement, pollution, urbanisation, extraction, maladie, extinction …À supposer même que les scientifiques et technocrates, comme les alchimistes modernes, trouvent la source définitive d’énergie propre et inépuisable, leur spirale de conquête et d’humiliation des vivants ne cesserait pas.

La science et la technologie capitalistes travaillent pour améliorer l’efficacité de leurs moyens, d’une part, d’aliénation, d’assujettissement et de contrôle social le plus étouffant sur les peuples et les sociétés qui, sans défense, ne sont pas capables de faire face à leurs plans, et d’autre part, sa capacité à piller, parasiter et dévaster l’environnement.

L’exemple le plus frappant est la déforestation de l’Amazonie brésilienne. D’août 2019 à juillet 2020, l’équivalent de la région Ile de France a été rasé, soit un peu plus de 11000 km2. La dévastation de la forêt tropicale continue sa course folle, facilitée par l’attitude du crétin Bolsonaro. Si la tendance se maintient, la forêt se transformera en savane. Déjà la biodiversité est affectée, la température augmente, les feux de forêt sont de plus en plus nombreux, la pluie diminue. Bref de le poumon de la Terre s’atrophie.

Ce n’est pas seulement un problème environnemental, cela fait partie du PROBLÈME SOCIAL. Les puissants, assez égoïstes, n’ont aucune limite dans leur désir d’accumuler argent et pouvoir, biens et propriétés, car toute cette destruction ne se produit pas pour une humanité dont l’explosion démographique a saturé la planète et l’épuise pour une survie désespérée. L ‘«empreinte écologique» d’Amancio Ortega, d’un seul des milliers de millionnaires égoïstes et accapareurs obscènes, équivaut à celle de millions d’humbles. Bolsonaro et ses militaires facilitent l’explosion de la déforestation et des incendies au Brésil. Tout est une question de profits.

Il n’y a pas de solution au sein du capitalisme. Au sein du capitalisme, bleu, rouge, brun ou vert, un autre monde n’est pas possible. L’État n’est pas cette entité bienfaitrice qui limitera la voracité du Capital, avec laquelle il s’épanouit dans une relation symbiotique, au contraire, il le défendra jusqu’à la mort, comme on le voit se produire en ce moment dans différentes parties du monde.

La destruction de la Terre est consubstantielle de l’exploitation et de l’assujettissement des personnes. La fin de l’injustice environnementale est inconcevable sans la fin de l’injustice sociale, et elle est impossible sans un processus révolutionnaire qui aspire à extirper les cancers du monde, en métastases avancées … Argent, propriété privée, spéculation et accumulation, c’est-à-dire contre le capitalisme et les États qui le soutiennent.

Oui, un changement radical qui nécessitera la désurbanisation, le démantèlement des pouvoirs, la décarbonation… Détruire et construire, exproprier et distribuer.

Des sociétés humaines égalitaires, autogérées, respectueuses et gardiennes de la Nature, où la justice et l’équité seront la base ; elles seront le cauchemar des capitalistes, puisqu’elles ne pourront être pillées et transformées en profit et, parce qu’elles exigeront la fin des classes, la fin des riches, du luxe et du gaspillage.

Nous n’atteindrons l’équilibre environnemental que par l’équilibre social.

Ti WI (Groupe Libertaire Jules Durand)