Le livre d’or des curés

L’église et les catholiques semblent découvrir aujourd’hui l’existence de prêtres prédateurs, mais en réalité, ils étaient au courant depuis des décennies si ce n’est des siècles en France et dans le monde. On pourrait suggérer à des maires bien intentionnés d’ériger un monument à la mémoire des milliers de victimes de curés pédophiles. Que l’extrême-droite garde sa France éternelle. Amen.

LE LIVRE D’OR des curés

Citation chrétienne : « Laissez venir à nous les petits enfants »

La Cour d’assises de la Manche  condamne le curé de Lessay (Manche) à  10 ans de travaux forcés pour attentats  à la pudeur sur des petits garçons confiés par leurs parents à son patronage.

L’abbé Gabriel Roger, digne curé de Gretz (Armandvilliers) est condamné par la Cour d’assises de Seine et Marne  pour attentats à la pudeur sur dix-huit enfants, à 5 ans de travaux forcés.

Paul Monnier, vicaire à l’église Notre-Dame d’Alençon (Orne), enseignait à des fillettes les inénarrables stupidités du catéchisme de l’Eglise catholique, apostolique et romaine. Mais, avec la complicité d’un autre individu, l’évêque de Sées, nommé Pacquet, il leur montrait bien autre chose. Soixante fillettes l’attestent .Les deux satyres seraient en fuite.

L’abbé Koening, curé de Bacrendorft, en Belgique, est arrêté  et poursuivi en Cour d’assises pour attentats à la pudeur sur des  enfants. Les débats virent, pendant deux journées, l’audition  de 68 témoins. Après réquisitoire du procureur Blandeau et plaidoirie de Maître Folupt, le jury rend un verdict affirmatif sur 22 questions. L’abbé est condamne  5 ans de prison.

A Cyprien, on arrête l’abbé T…. pour attentats aux mœurs alors qu’il était en résidence à Tarbes. Celui-ci, parait-il, va être examiné !

La Cour d’assises d’Eure-et Loire a condamné à 5 ans de prison I’abbé Henri Bounet, 51 ans, pour deux viols perpétrés en pleine église, et 11 attentat s à pudeur.

L e bedeau de l’église de Taupon, à Périgueux, est incarcéré pour avoir voulu également connaître l’anatomie des petites filles et des petits garçons.

Nous pourrions continuer à remplir les colonnes de ce journal. Nous nous contenterons de rappeler, comme le fait la Gazette des Tribunaux  que l’année 1926 a vu la condamnation à 142 ans de travaux forcés de prêtres satyres.

Tiré du «Le Fambeau» Organe périodique régional de Libre Pensée (Bretagne, Basse-Normandie, Maine, Anjou, Vendée) Août 1927.

Merci à Fabrice (L.H.)