Le Libertaire du mois

On vit une époque formidable.

Jordan Bardella serait la personnalité politique préférée des Français, Rachida Dati vide les poubelles à Paris, Sarkozy publie un livre sur son incarcération, le président des Amis de Jules Durand au Havre est un militant trotskyste, le plan Trump sur l’Ukraine a été dicté par Poutine, la COP 30 n’a pas avancé sur la sortie des énergies fossiles, le Vietnam subit des inondations meurtrières, le serpent de mer des rythmes scolaires réapparaît, les indices boursiers affichent des progressions à deux chiffres, les dix millions de Français qui vivent sous le seuil de pauvreté attendent les fêtes de Noël avec angoisse, Trump s’attaque aux T-shirt antifa les antifas étant dorénavant considérés comme terroristes, un général français nous demande d’accepter de perdre nos enfants, la Coordination rurale proche de l’extrême-droite vient d’élire un président anti-écolos, les religions reprennent du poil de la bête, la dessinatrice Elena Mistrello empêchée de venir à un festival de BD parce qu’elle constituerait une « menace grave pour l’ordre public français » etc. Et nous pourrions continuer ainsi sur des pages et des pages avec l’actualité française et mondiale. Et ce n’est pas en lisant la presse anarchiste dont notre revue Le Libertaire que vous allez vous remonter le moral. Les Temps maudits sont toujours là. Mais un journal anarchiste est-il fait pour remonter le moral ? N’est-il pas plutôt fait pour raviver les consciences, analyser d’un point de vue libertaire l’actualité, faire de la propagande pour l’Anarchie.

Jo l’embrouille (GLJD)