La fin de la Mégamachine

Dans *La Fin de la Mégamachine*, Fabian Scheidler déconstruit le mythe du libre marché. L’écrivain allemand démontre que l’État-nation et les pouvoirs économiques ont toujours été plus étroitement liés qu’on ne le pense souvent, depuis la création des premières entreprises hautement militarisées – qui ont joué un rôle clé dans la colonisation du monde – jusqu’au complexe militaro-industriel et aux subventions massives accordées aux multinationales aujourd’hui. Selon Scheidler, violences structurelles et physiques ont interagi dans la consolidation du système-monde capitaliste actuel, où les plus grandes entreprises mondiales instrumentalisent l’État dans le seul but d’accroître les richesses d’une classe restreinte, sans se soucier de l’effondrement écologique et social auquel la planète est confrontée. Ce n’est que si les sociétés parviennent à se libérer de la suprématie de ces puissances économiques et militaires que la civilisation aura une chance de parvenir à un changement profond vers un ordre plus juste. *La Fin de la Mégamachine* offre un tableau exceptionnellement complet des racines des forces destructrices qui menacent aujourd’hui l’avenir de l’humanité. Ce livre, qui retrace 5 000 ans d’histoire, montre comment les trois tyrannies que sont les États militarisés, l’accumulation du capital et le pouvoir idéologique ont conduit les écosystèmes et les sociétés au bord de l’effondrement. Avec l’instabilité croissante de la Mégamachine au XXIe siècle, de nouveaux dangers et de nouvelles possibilités de changement systémique émergent, auxquels nous pouvons tous contribuer.

(Édition originale allemande : 2015 | Édition anglaise : 2020 | Édition espagnole : 2024)

Avec l’effondrement du complexe militaro-monétaire romain (occidental), les grandes villes disparurent progressivement d’Europe centrale. L’ancienne économie monétaire et de marché revint à une économie de subsistance et de biens communs. Ce que de nombreux historiens considèrent comme une descente aux Âges obscurs apporta en réalité un soulagement à une grande partie de la population. Les classes populaires furent libérées de l’exploitation et de l’humiliation extrêmes, tandis que la richesse et le pouvoir excessifs des classes supérieures s’évaporaient. Les paysans n’eurent plus à financer de grandes armées, des bureaucraties et des courtisans, mais se contentèrent de soutenir leurs propriétaires fonciers locaux, ce qui réduisit d’autant la charge fiscale.

À propos du livre :

« Le sujet est d’une importance capitale. Une contribution précieuse et certainement d’actualité. »

Noam Chomsky

« Un livre incontournable pour tous ceux qui s’élèvent contre le système qui détruit la vie sur Terre et notre avenir. »

Vandana Shiva

« Un regard fascinant sur les étapes de l’histoire humaine qui nous ont conduits là où nous sommes aujourd’hui. »

Bill McKibben

« Un livre fascinant, agréable à lire malgré le sujet sombre. C’est une excellente réflexion sur la terreur et l’espoir que nous vivons. »

John Holloway

« La Fin de la Mégamachine offre un aperçu exceptionnellement complet des racines des forces destructrices qui menacent aujourd’hui l’avenir de l’humanité. Couvrant 5 000 ans d’histoire, le livre montre comment les trois tyrannies que sont les États militarisés, l’accumulation du capital et le pouvoir idéologique ont conduit les écosystèmes et les sociétés au bord de l’effondrement. Avec l’instabilité croissante de la Mégamachine au XXIe siècle, de nouveaux dangers et de nouvelles possibilités de changement systémique s’ouvrent, auxquels nous pouvons tous contribuer. […] » La Fin de la Machine est un essai addictif et combatif, dans la lignée de certaines influences avouées, comme celles de Noam Chomsky. »

Sergio C. Fanjul, Babelia, 11/02/2025

« Un voyage à travers 5 000 ans d’histoire à la recherche des schémas du pouvoir occidental. »

Pere Rusiñol, Alternatives économiques, janvier 2025

« La fin de la mégamachine. L’histoire d’une civilisation au bord de l’effondrement. Extrait de l’introduction du livre. »

Fabian Scheidler, CTXT, 4 février 2025

« Ses mots invitent à imaginer de nouvelles façons de vivre, de s’organiser, de démanteler ce qui nous opprime pour reconstruire ce qui compte vraiment. C’est un texte éclairant et un appel à l’action et à la réflexion. »

Carmela Negrete, CTXT, 23 février 2025

À l’heure de la militarisation croissante, de la crise écologique et du démantèlement de l’État-providence, Fabian propose une lecture critique du présent et ouvre le débat sur le type de société que nous souhaitons construire pour l’avenir.

Guillem Pujol, lamarea, 21/03/2025