A bas la guerre!

Pour la femme et l’homme clairvoyants, portant regard sur l’actualité internationale, il est évident que les peuples vont au-devant des pires catastrophes. Quatre-vingt ans après Hiroshima et Nagasaki, les bombes et missiles nucléaires des puissances nucléaires se rappellent à nous pour nous dire que le pire est à venir. La Russie menace, les Américains se positionnent et Macron ergote. Du côté dérèglement climatique, ce n’est guère mieux et le futur semble obscurci par les incendies dantesques et noyé par les inondations à répétition.

Tous les Etats dictatoriaux, illibéraux, monarchiques ou républicains sont aux prises avec de nombreuses difficultés : politiques, climatiques, économiques et sociales.

Gouvernements aux abois, cherchant des palliatifs pour éviter,  coûte que coûte, la catastrophe économique qu’ils ont engendrée par leurs agissements délétères, cependant que les magnats de l’armement poussent les nations à se réarmer, bien aidés par les médias dont ils sont actionnaires majoritaires.

Masquant maladroitement leur hypocrisie, ils se posent en chevaliers servants de la Paix et brandissent encore la sacro-sainte déclaration du « Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Ils se débattent au sein de l’ONU comme hier leurs prédécesseurs avec la SDN. Le « Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » ? Tragique ironie- pour le moins – se solutionnant, sur tous les points du globe, par une hécatombe d’êtres humains, coupables d’avoir cru en cette déclaration. Présentement on constate ce qui se passe en Ukraine et en Palestine. Les convoitises des Russes et des Israéliens amènent à la dévastation et au dépeçage de ces territoires.

L’ONU ? Grotesque et sinistre comédie où des gens bien informés (autrefois on disait des canailles) viennent se poser en défenseurs des faibles, en champion de la paix, alors qu’en réalité les uns et les autres ont le souci, non d’un désarmement complet et général permettant aux Humains de regarder l’avenir avec davantage de sérénité, mais de ménager les intérêts des puissants fabricants d’engins de mort.

Ce n’est pas sans angoisse que l’on envisage les conséquences d’une pareille situation.

Dans chaque pays, à l’intérieur : licenciements et chômage, misère croissante, dette abyssale, conséquences du réchauffement climatique…

A l’extérieur : bluff, provocations, menaces, brigandages…

Crise du capitalisme, crise de régime, mais crise cyclique dont les travailleurs ne doivent plus faire les frais.

Le dilemme se pose : ou œuvrer intensément à l’avènement d’une humanité régénérée par la Révolution sociale et libertaire, ou subir les affres du capitalisme dont la guerre qui pourrait tout dévaster et anéantir.

Nous voulons croire que les gens ne veulent plus de guerres mais le passé ne nous rassure pas. Nous avons connu des manifestations importantes contre la guerre en 1912 et 1913 et cela n’a pas empêché bon nombre de partir la fleur au fusil en 1914.

En réalité, les gouvernants, si on les laisse faire, ont un droit de vie ou de mort sur nous.

Mais inlassablement nous continuerons à dire : A bas la guerre !

Burno