Réchauffement climatique: un combat prioritaire

EDF grève LH

CONTRE LA SURCHAUFFE CLIMATIQUE MONDIALE DÉTRUISONS L’ÉTAT ET LE CAPITAL !!!

Le changement climatique dû à la hausse des températures mondiales n’est plus seulement une vérité étayée par des données scientifiques obtenues en laboratoire, mais une réalité quotidienne pour des milliards d’êtres vivants (humains, animaux et plantes) qui peuplent notre  planète. Les causes de tout cela sont multiples et complexes, mais la cause principale doit certainement être attribuée avant tout à la voracité destructrice de l’économie capitaliste soutenue, protégée et encouragée par les États et les gouvernements à la solde du patronat et des entreprises transnationales. Cet été torride 2019 en Europe, mais on le constate aussi de manière dramatique en Australie ces jours-ci de début janvier 2020, malheureusement, a été terrible pour les populations. Nous avons vu, de l’Amazonie aux forêts sibériennes, d’immenses incendies dus principalement aux propriétaires fonciers, protégés par les gouvernements locaux et la police, dans le but de créer de nouvelles zones agricoles et d’élevage à exploiter avec des méthodes intensives et polluantes. Il est bon de rappeler que bon nombre de pays européens sont également pleinement impliqués dans tout cela: à titre d’exemple, nous mentionnons une famille et son entreprise qui possèdent plus de 900 000 hectares de terres en Argentine. Ici, pour ses propres intérêts et profits, elles  chassent les populations indigènes de leurs territoires, détournent  le cours des fleuves créant d’énormes désastres environnementaux et deviennent surtout les auteurs d’actions criminelles, dans un régime total d’impunité et de protection gouvernementale, contre le peuple Mapuche acharné défenseur de l’intégrité écologique de ces territoires. Pendant de nombreuses décennies, la production, la distribution et la consommation à grande échelle ont poursuivi leur folle croissance. On produit, on consomme et on jette. Nous sommes maintenant littéralement submergés par les plastiques, par des biens inutiles et nocifs qui causent  des dommages aux milieux naturels, donc à nous autres, humains puisque nous faisons corps avec la nature.

Ne nous leurrons pas, demander à des dirigeants dits sérieux de changer les politiques climatiques ne peut conduire à des résultats durablement tangibles. Nous le constatons avec la COP 25 qui s’est déroulée en Espagne en décembre dernier. Ceux qui détiennent les leviers du pouvoir économico-politique savent très bien quels désastres ils ont engendrés avec certains choix technologiques / de production. Leur fièvre du profit ne cessera de continuer dans leur folie destructrice. Même la soi-disant «économie verte», entièrement insérée dans un contexte de système capitaliste, s’est révélée être seulement une manière alternative de faire de nouveaux profits, générant une discrimination de classe supplémentaire: si vous êtes riches, vous pouvez vous permettre des maisons « vertes » et de la nourriture biologique,  si vous êtes pauvres, vous ne le faites pas, il suffit de vivre dans des maisons délabrées et de se nourrir de «malbouffe» bon marché.

En tant qu’anarchistes, ardents défenseurs de la liberté et de la protection intégrale de chaque environnement naturel, nous connaissons bien l’hypocrisie derrière les proclamations officielles de lutte contre le changement climatique faites par les représentants des institutions gouvernementales et non gouvernementales. Et nous considérons également qu’il est un peu « naïf » de penser que celui qui est le créateur et le partisan de ce que nous sommes contraints de vivre aujourd’hui est aussi la solution aux problèmes qu’il crée.

La seule possibilité d’un véritable revirement est de reprendre le chemin de la contestation et de la lutte. Une lutte populaire de plus en plus massive, enfin libérée des «sirènes enchanteresses» des politiciens et des lobbies qui ont toujours mené toutes les luttes dans une impasse, par une reprise en main gouvernementale. Il y a des exemples concrets de lutte auxquels se référer : ZAD, désobéissance civile…, ces petites luttes, dans certains cas, ont atteint les objectifs qu’ils s’étaient fixés. Luttes que nous voulons de plus en plus gérées par le bas, décidées par des assemblées indépendantes des partis ou de comités connexes.

Rendre donc tous les * protagonistes *, acteurs  de notre avenir, un avenir de liberté, de solidarité, de soutien mutuel et de coexistence intégrale avec la planète entière.

Ti oui (GLJD)