Non à la dégradation des droits des chômeurs

Riches

Financer l’Unédic est un choix politique. Mais les organisations patronales, avec la complicité active des gouvernements successifs, travaillent à la destruction de l’ensemble des organismes sociaux, de la Sécurité sociale ainsi que des services publics.
L’argument du déficit de l’Unédic n’est qu’un prétexte pour justifier la dégradation des droits des chômeur-ses et précaires. La menace de la dégressivité des allocations est à nouveau avancée comme une solution pour limiter les dépenses et accélérer le soi-disant retour à l’emploi des chômeur-ses et précaires.
Et la Cour des comptes préconise de réduire le nombre de jours indemnisés et le montant des allocations.Mais ce sont les entreprises qui licencient, organisent la flexibilité et en conséquence précarisent les travailleurs. Ce sont les entreprises et les actionnaires qui empochent des aides publiques et les exonérations sociales sans embauches en contrepartie. Financer les soi-disant 29 milliards d’euros de dette de l’Unédic ne devrait pas poser de problème :
– Chaque année, 30 milliards de revenus fiscaux sont transférés vers les grandes entreprises via le CICE et le pacte de responsabilité.
– Chaque année, les fraudes des employeurs sur les cotisations sociales coûtent 20 milliards.
– Chaque année, les contrats courts et les ruptures conventionnelles coûtent 12 milliards à l’Unédic.
– Une augmentation de 0,2 point des cotisations employeurs permettrait d’augmenter les recettes de l’Unédic d’un milliard.
L’assurance chômage nous concerne toutes et tous : précaires, intermittent-es, intérimaires, jeunes,

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