Covid: l'Etat nous infantilise

Déchirer le ciel

Malheureusement, le panorama politico-socio-économique n’est pas du tout encourageant. Les mesures prises par le gouvernement en place augmentent de plus en plus les inégalités sociales de la société qui, impuissante devant la direction prise par les dirigeants, est à la merci de leurs pratiques erronées. Sans aucun doute, nous sommes plongés dans un cercle vicieux dont nous allons avoir du mal à sortir. Le remboursement de la dette, les attaques contre les retraités, les chômeurs…s’amoncellent en de sombres nuages, mauvais présages.

La crise sanitaire est un bon exemple de ce constat. Quasiment 10 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en décembre 2020. Pour contrecarrer d’éventuelles velléités de se rebeller, l’Etat s’appuie sur les violences policières qui ne sont sanctionnées que lorsque la bavure est patente et irréfutable. Bien souvent, c’est le pas vu, pas pris qui prédomine. Même les journalistes et avocats, pourtant modérés et réformistes, s’alarment des conséquences de certains projets de loi dont le fameux article 24 de la loi « Sécurité globale ». Notre futur asservissement est en cours ; du moins un plus grand encore. La servitude volontaire en échange d’une pseudo-protection. Une demande de plus grande sécurité sécuritaire serait ainsi souhaitée par une majorité de nos concitoyens. L’insécurité sociale n’apparaît pas prioritaire aux dires du gouvernement. L’insécurité lors des manifestations non plus.

Le gouvernement qui vient de présenter ses nouvelles mesures pour un déconfinement progressif nous infantilise à nouveau avec son attestation à compter du 28 novembre, nouvelle usine à cases. Et personne ne moufte ! En rangs serrés, le doigt sur la couture, la France qui se lève tôt se mure dans un silence assourdissant.

Mais parmi ceux qui causent, le plus con, c’est Salomon. Quand un médecin infectiologue demande aux grands-parents d’aller manger leur bûche dans la cuisine à Noël, on se demande où se niche l’intelligence dans de tels propos. A-t-il entendu parler du quatrième âge ? Peut-on vraiment comparer un(e) retraité(e) de 62 ans avec des personnes de plus de 80 ans ? C’est un non-sens. A l’autre bout de la chaîne, les enfants paient une politique désopilante. Alors que le premier confinement a creusé les écarts pédagogiques entre les enfants issus de milieux défavorisés et les autres, aujourd’hui l’Education Nationale fait obligation aux enfants de l’école élémentaire de porter un masque en classe. On atteint un sommet dans la bêtise. Si les enfants ne sont pas vecteurs de transmission de la Covid 19, le port du masque est inutile. Il est même dangereux dans le cadre des apprentissages. Il pourrait s’avérer très impactant pour le développement cognitif et cérébral des enfants : problèmes d’attention, altération de la compréhension quand l’enseignant parle, enfants timides inaudibles, confusions de sons (bonjour l’augmentation de la dyslexie), perception des émotions tronquée… Là encore, c’est le silence radio, notamment des enseignants. De rares voix discordantes comme celles de psychologues tonnent leurs avertissements.

Dans ce contexte de lutte pour l’hégémonie mondiale dans la fabrication et la diffusion des vaccins anti-Covid, les États interdépendants (forts) et dépendants (faibles) doivent se disputer une plus grande part de marché par le biais des puissantes industries pharmaceutiques s’ils ne veulent pas être exclus de l’arène internationale du développement des progrès technique et technologique. L’écart entre pays pauvres et pays riches va donc aussi s’accroître.

D’autre part, il convient également de noter que les politiciens actuels auront toujours des raisons et des motifs de s’exonérer de leurs responsabilités puisqu’ils s’en sont remis à des scientifiques. C’est ce que l’on appelle la «démocratie imparfaite» pour se justifier devant les excès et les injustices du système.

Dans ce contexte, il faut qu’il y ait de l’ordre face au chaos généré par le virus comme le prétendent les dirigeants actuels. Garantir un certain «ordre» au sein du système capitaliste se fera toujours au détriment des abus commis par le Pouvoir incarné dans l’État et, à défaut, de la corruption dans laquelle nous sommes plongés d’une manière ou d’une autre en participant à un degré plus ou moins important dans le développement et l’exploitation du système. Winter is coming.

Micka (GLJD)